La côte d’ivoire, survivante manifeste depuis 63 ans…

Bonjour les amis j’espère que vous vous portez bien, désolé du retard de publication, comme je vous l’ai dit, j’ai eu un voyage et mon téléphone ayant pris un coup, je n’étais pas vraiment en phase pour terminer la rédaction de cet article. Mais contre toutes attentes j’y suis parvenue. Je vous souhaite donc une bonne lecture ✨📖🥂

La république de « Côte d’Ivoire » _ officielle depuis 1985 _, ancienne « Costa de Marfil », est un État situé en Afrique, dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Elle présente sensiblement la forme d’un carré d’une superficie de 322 462 km², et est bordée au nord-ouest par le Mali, au nord-est par le Burkina Faso, à l’est par le Ghana, au sud-ouest par le Liberia, à l’ouest-nord-ouest par la Guinée et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 29 389 150 habitants en 2021.

Aussi communément appelée la « terre d’Éburnie », désignant la partie forestière du pays, la Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro mais la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique. Elle demeure une nation qui a traversé vents et marrés et qui ne cessent d’en connaître. Aujourd’hui, étant moi-même fille de cette patrie, je la considère comme une survivante et j’ai décidé de vous partager mes convictions y relatives.

La Côte d’Ivoire : une survivante historique

Il faut noter que la Côte d’Ivoire s’avère être une illustre survivante de certains manifestes sociaux et politiques.

Du social

Le pays est surtout une terre de refuge et de migration qui reçoit, en provenance de la zone du Sahel, entre le xie siècle et le xvie siècle, les Mandé forestiers (Dan, Gban et Kwéni) mais également aux xive siècle et xve siècle, d’autres groupes venus du nord (Ligbi, Numu et quelques clans Malinké), ce qui provoque des déplacements limités de populations plus anciennement établies (Krou sur la côte avant le xve siècle et Sénoufo). Les xvie siècle et xviie siècle consacrent l’arrivée au nord de plusieurs clans Malinkés ou mandé-dioula (Kamagaté, Keita, Binate, Diomandé) et Sénoufo et au sud-est, des peuples en provenance de la basse vallée de la Volta (Efié, Essouma, Abouré, Alladian et Avikam). L’un de ces groupes akan (Abron) s’installe dans la région de Bondoukou à l’est du pays[46].

Le xviiie siècle consacre les grandes migrations akan (Agni, Baoulé, Atié, Abbey, Ébriés, M’Batto, Abidji) dans le sud-est et le centre du pays ainsi que celle d’autres groupes malinkés (en provenance des rives de la Volta noire) et du sud des territoires actuels du Mali et du Burkina Faso[47]. Ces migrations sont causes de conflits entre les populations, mais permettent surtout de tisser de nombreuses alliances politiques et matrimoniales ainsi que des parentés à plaisanterie[48].

De la politique _ partie inspiré de wikipédia _

D’abord protectorat français en 1843, puis colonie française le 10 mars 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République. L’économie, essentiellement axée sur l’agriculture, notamment la production de café et de cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel appelé « le miracle ivoirien » mais hélas ne dura pas longtemps.

En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970, des périodes de turbulence sur les plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de son excellence le Président Félix Houphouët-Boigny en 1993 qui sera succédé par feu Henri Konan Bédié. Ce dernier prit de court par le coup d’État de 1999 du 24 décembre 1999, se verra céder le pouvoir.

Suite à cela, il sera procédé à l’adoption d’une nouvelle constitution et à l’organisation de l’élection présidentielle qui, en 2000, qui porta au pouvoir son excellence le Président Laurent Gbagbo. Ce suffrage n’apaisant pas les tensions socio-politiques, conduisit au déclenchement d’une crise politico-militaire le 19 septembre 2002 qui prit fin le 04 mars 2007 à l’issue de l’Accord de Ouagadougou.

Après plusieurs accords de paix, l’élection présidentielle de 2010 voit la victoire de son excellence le Président Alassane Ouattara face à son opposant Laurent Gbagbo. Une élection dont les résultats laissant à désiré donna lieu à une crise post électorale qui se solda par l’arrestation du Président sortant Laurent Gbagbo dont le procès à la Cour pénale Internationale prit fin par un acquittement, dix ans après sa mise aux arrêts.

Réélu en 2015, l’actuelle Président Alassane Ouattara relance la croissance économique par une politique libérale et interventionniste. En 2016, une nouvelle constitution est adoptée, marquant l’avènement de la Troisième République.

Son excellence le Président Alassane Ouattara fut réélu pour un troisième mandat inconstitutionnel au sens formel mais constitutionnel au sens factuel. Cela demeure un fait au cœur des controverses internationales surtout africaines.

En plus de tous ces événements desquels revient cette patrie semble assez forte pour se relever lorsqu’elle tombe, elle demeure une patrie pleine de culture mixte et fière de son patrimoine.

La Côte d’Ivoire : une survivante culturelle

Au niveau du langage

Le français est la langue officielle de la Côte d’Ivoire et est compris et parlé par plus de 80 % des habitants du pays. Il s’agit d’une sorte d’héritage laissée par la colonisation et qui déplaît énormément à une grande partie de la population mais qui persiste.

En plus du français parlé par la majorité des Ivoiriens, plus de 70 autres langues sont parlées au quotidien, principalement dans les zones rurales. Parmi ces langues, les plus parlées dans le nord sont le sénoufo (2 400 000 locuteurs) et le malinké, mais on y compte aussi d’autres langues régionales, par exemple le mahouka et le koyaka (1 500 000 locuteurs). Plus au centre, le baoulé (7 200 000 locuteurs) et le bété (3 000 000 locuteurs) sont les plus parlés. Le yacouba (118 300 locuteurs), l’agni (400 000 locuteurs), le gouro sont aussi des langues beaucoup parlées.

Le dioula est la langue la plus parlée au pays du fait de son utilisation universelle dans le commerce. Le dioula appartient au groupe ethnique Mandingue, il est essentiellement utilisé par les commerçants et les artisans du commerce transsaharien dans le but de faciliter les échanges commerciaux entre les grands groupes ethniques du nord de la Côté d’Ivoire, ainsi qu’avec les pays frontaliers, dont le malinké est la langue officielle ou la plus parlée comme au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

Il y a également le nouchi, un argot né en Côte d’Ivoire et constitué d’un mélange de français et de plusieurs langues locales et internationales, qui n’est plus seulement parlée par une frange de la population non-éduquée, mais par la majorité des habitants, notamment la jeunesse qui en constitue 60 % de la population ivoirienne. Ce parler bénéficie d’un grand privilège autant national qu’international. Le nouchi, tout en s’appuyant sur le français, magnifie aussi les langues africaines.

Plus qu’un simple langage, le nouchi se veut une réelle identité et même une tendance. En effet, parler le nouchi traduit le fait qu’on est « branché » et ce pas qu’en Côte d’Ivoire.

Au niveau de l’art

L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s’agir aussi bien de peinture que de littérature, de musique, de danse, de mode et j’en passe.

  • La peinture : Le nord de la Côte d’Ivoire est particulièrement réputé pour la qualité de ses peintres, en particulier la région de Korhogo et notamment les villages de Fakaha et de Waraniéné. Dans la région de Biankouma, à l’ouest du pays, les tisserands fabriquent des toiles en bleu et blanc, avec du véritable indigo. Partout dans le pays, on fabrique et vend des batiks.
  • La littérature : Il existe divers types d’œuvres littéraires ivoiriennes notamment la littérature écrite en langue française, souvent considérée comme produit de l’école coloniale. Toutefois, certaines d’entre elles demeurent rédigées en langues locales et destinées à la promotion de la culture nationale.
  • La musique : elle comporte plusieurs courants. Des précurseurs,, aux traditionalistes et des moins traditionalistes aux courants modernes, elle restent beaucoup appréciées par l’extérieur que par les nationaux. Même si elle s’est souvent inspirée des tendances occidentales, elle est très souvent réappropriée et arrive à rassembler une bonne partie de la population ivoirienne. Elle intègre de nombreuses danses et folklores propres à chacun des groupes ethniques, voire tribus ethniques. On peut citer à cet effet, le zouglou, le mapouka, le coupé décalé et récemment apparu, le rap ivoire qui demeure des tendances intemporelles.
  • La mode : elle s’est développée au fil du temps et semble trouver son chemin. Ce domaine s’inspire aussi souvent de l’occident sans toutefois s’éloigner de la culture ivoirienne. Dans ce cadre, la Côte d’Ivoire a donné naissance à de grands stylistes tels que: Pathe’o, Lafalaise Dion, Ibrahim Fernandez, Gilles Touré, Nana wax …

Au regard de ce qui précède, il est bien clair que la Côte d’Ivoire reste et demeure une grande combattante et survivante. L’Indépendance qui selon une partie de la population n’en est pas une, devrait être plutôt qu’un sujet de controverse, un réel partage de valeur nationale et fraternel. Du peu que cela puisse représenter pour certains, tout ce que je vous ai relaté et présenté aujourd’hui devrait être une fierté pour tout ivoirien. Je vous invite donc à participer à bâtir votre pays, à agir et à être fière de tout ce qui pourrait valoriser cette patrie qui se bat depuis sa naissance à se maintenir à flot. C’est peut être peu, mais ce n’ai pas négligeable!!!

Bonne fête d’indépendance à toute la nation ivoirienne et à ses habitudes, que Dieu nous aide à avancer et bénisse notre patrie.

J’espère que vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à laisser vos avis en commentaire, à liker et partager. Merci d’être toujours là malgré mes retards de publication et merci pour tout votre soutien. Dieu vous bénisse et qu’il nous permette d’évoluer toujours dans la bienveillance et le bien-être. Je vous aime❤️🙏🏾🥂.

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